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Dans une casserole mettre le
lait avec le zeste de citron ; quand il arrive à ébullition, mettre le riz.
Remuer en début de cuisson pour séparer les grains de riz et laisser cuire
à feu très doux, le plus longtemps possible, jusqu'à ce que le riz soit
bien moelleux et que le lait ait diminué de moitié.
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Retirer du feu, ajouter le
sucre et remuer. Faire cuire à nouveau l'ensemble, très rapidement, sans
cesser de remuer. Retirer le zeste de citron et verser dans le plat où il
sera servi. La préparation doit rester assez liquide car en refroidissant
le lait va être absorbé et il ne faut pas que le riz soit trop compact.
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Saupoudrer de cannelle.
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En été on peut mettre le riz
au lait, une fois refroidi, au réfrigérateur avant de le servir.
Oui, je crois que ces
saveurs d'enfance nous nous en souvenons avec beaucoup de tendresse, surtout
nous les déracinés. Les "migas" de ma maman me ravissaient
particulièrement, il me semble que nous en mangions généralement le dimanche
(ou peut-être certains jours de fête) au petit déjeuner ou au goûter, je ne
sais plus. Je raffolais aussi des marrons grillés que j'achetais en hiver pour
une peseta (on en avait droit à dix, de cela je m'en souviens très bien, je
parle des années cinquante-cinq - cinquante-six) en allant à l'école ou au
retour, je retirais les marrons du papier journal qui les enveloppait et je les
mettais dans les poches de mon manteau pour me réchauffer les mains, et
ensuite, peu à peu, je les savourais tout doucement dans les rues.
Des souvenirs des saveurs de mon enfance, oui j'en ai, et je n'ai pas parlé des
lentilles, des pois chiches, des "frisuelos", du riz au lait, des
"natillas", mais des souvenirs de recette, je n'en ai aucun. En ce
temps-là, je n'imaginais même pas qu'une saveur était le résultat d'une
recette, des ingrédients qu'elle contenait. Mais chez nous, nous avons un
cahier de recettes de ma mère (écrites de sa propre main) qui doit dater des
années trente, mais plus que d'un cahier, il a l'allure d'un document pour paléographes,
rendu presque illisible par le passage du temps et l'encre diluée, comme
détrempée. La consultation est gratuite.
JMFG,
St-Martin d'Uriage (38)
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